Habitat - logement - urbanisme
Le logement des jeunes sur le Pays
Souhaitant créer les conditions d'accès facilité à des logements pour les jeunes en mobilités formatives ou professionnelles, le Pays a réalisé en 2011 une étude sur les besoins en logements pour les jeunes de 16 à 30 ans sur le Pays.
Cette étude a été réalisée par l'Union Régionale pour l'Habitat des Jeunes en région Centre (URHAJ).
Une démarche globale
Soutien de l’Etat, de la Caisse des Dépôts et Consignations, d’Action Logement et du Conseil Régional pour développer et adapter l’offre de logement pour les jeunes.
Rappel du contexte :
La Charte de Développement réactualisée en 2010 : « les moins de 15 ans et les adultes de 30 à 60 ans sont surreprésentés tandis que les 15-30 ans sont sous représentés ». Le Syndicat Mixte du Pays souhaite intervenir pour ralentir cette tendance. L’étude sur les Services à la population, réalisée en 2006, avait recensé un besoin en logement pour les jeunes apprentis et stagiaires.
Un nouveau Contrat régional de Pays a été conclu entre la Région Centre et le Syndicat Mixte du Pays Sologne Val Sud en janvier 2011. Dans les orientations partagées d’octobre 2010, l’offre en logement pour les jeunes dont les apprentis est considérée comme étant déficitaire.
Une demande de logement fortement lié aux modes de mobilité
L'étude réalisé par l'URHAJ a fait ressortir les modalités de décohabitation des jeunes , lesquelles sont étroitement liées aux conditions nouvelles du passage à l’âge adulte. Ces modalités sont très diverses selon les dispositions et les ressources des jeunes, selon leur capacité à pouvoir espérer une insertion durable dans la vie professionnelle. Parfois, une même situation peut signifier des conditions parfaitement opposées.
Trois types de mobilité ont été identifiées. Elles ont chacune des répercussions sensibles sur le type de logement nécessaire à leur bonne réalisation :
- la « mobilité de décohabitation », c’est à dire le départ contraint et/ou nécessaire, et souvent rapide, du domicile parental alors même qu’aucun évènement extérieur n’en justifierait l’urgence. C’est souvent le cas des jeunes qui ont des ressources faibles (ou pas de ressources) et qui sont inscrits dans des parcours longs et chaotiques d’insertion. Cette mobilité est généralement réduite géographiquement. On est obligé de quitter les parents mais on ne s’éloigne pas du réseau des pairs.
- Lors d’une « mobilité de transit », le point de chute est géographiquement éloigné du domicile parental et donc des amis et des copains. Les jeunes vivant cette situation n’ont qu’un désir dans l’immédiat : rejoindre leur territoire d’origine ou poursuivre leur mobilité en fonction du déroulement de leur carrière.
- la « mobilité d’installation » qui était la règle générale autrefois se poursuit. Les jeunes, souvent en situation de couple, font le choix de rechercher un logement au caractère durable dans le temps.